Obtenir un extrait Kbis par Internet
Service d'intermédiation entre les professionnels
et les Greffes des Tribunaux de Commerce en France.

Comment ouvrir un cabinet d’avocat efficacement ?

Télécharger un Extrait KBIS :
Envisagez-vous de prendre les rênes et d'ouvrir votre propre cabinet d’avocat ? C'est une entreprise audacieuse qui peut donner lieu à des récompenses significatives. Cependant, elle est parsemée de défis et d'obstacles qui nécessitent une préparation rigoureuse. Les informations pertinentes sur les qualifications nécessaires, le financement, les démarches administratives et les obligations liées à la mise en place d'un cabinet d'avocat peuvent sembler insaisissables et intimidantes.
Dans cet article, nous avons rassemblé pour vous un guide complet qui vous aidera à naviguer avec confiance dans ce processus complexe. Notre objectif est de vous accompagner, pas à pas vers l'ouverture de votre cabinet d'avocat, de manière efficace et sereine. Soyez prêt à embrasser votre nouvelle aventure avec assurance et optimisme.



L'importance de la formation pour ouvrir un cabinet d'avocat

Un diplôme est-il indispensable ?

Êtes-vous tenté par l'idée d'ouvrir votre propre cabinet d'avocat, mais vous vous demandez si le manque de diplôme pourrait être un obstacle ? Il est important de clarifier ce point : ouvrir un cabinet d'avocat sans formation adéquate est une impossibilité totale.

Les diplômes nécessaires

Pour exercer en tant qu'avocat et avoir la possibilité d'ouvrir votre propre cabinet, vous devez posséder au minimum l'un des diplômes suivants :

Master 1 en droit (Bac +4), complété par le CAPA (Certificat d'Aptitude de la Profession d'Avocat),
Ou un Master 2 en droit (Bac+5), également doublé du CAPA.

Ces diplômes sont plus que de simples papiers, ils constituent la preuve de votre capacité à comprendre et à naviguer dans le complexe système juridique. Ils témoignent de votre compétence à défendre efficacement les droits de vos futurs clients.

Choisir le bon statut juridique pour votre cabinet d'avocat

Entreprise individuelle (EI)

L'entreprise individuelle est un choix de statut juridique simplifié pour l'ouverture de votre cabinet d'avocat. Toutefois, il convient de noter que ce choix nécessite une gestion rigoureuse de la comptabilité et ne permet pas toujours l'exonération de la TVA. De plus, votre responsabilité n'est pas limitée à vos apports, ce qui peut être un risque financier.

Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)

L'EIRL offre une protection du patrimoine et peut être créée sans associé. Elle offre également la possibilité de bénéficier des avantages de l'auto-entrepreneur si votre activité est limitée. Cependant, sa création peut être complexe et coûteuse, et la croissance de l'entreprise peut être limitée.

Société par actions simplifiée (SAS)

La SAS offre une grande liberté dans la rédaction des statuts et limite la responsabilité aux apports. Cependant, la rédaction des statuts peut être difficile en raison de cette liberté, et les charges sociales peuvent être élevées.

Société à responsabilité limitée (SARL)

La SARL offre une responsabilité limitée aux apports et une création simplifiée. Vous pouvez également prétendre aux avantages de la micro-entreprise. Cependant, elle nécessite au moins deux associés et une rédaction formalisée des statuts.

Société d'exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL)

La SELARL est idéale pour les professions libérales du même secteur. Elle offre une responsabilité limitée aux apports, mais nécessite au moins deux associés et une rédaction complexe des statuts.

Société civile professionnelle (SCP)

La SCP est idéale pour les professions libérales d'une même profession. Elle offre l'avantage de ne pas être imposable sur les bénéfices. Cependant, elle nécessite au moins deux associés et la responsabilité des dettes sociales n'est pas limitée.

Comment procéder pour lancer son propre cabinet d'avocat ?

L'ouverture d'un cabinet d'avocat est un processus qui nécessite une certaine réflexion et une planification minutieuse. C'est un parcours qui demande non seulement une expertise juridique, mais aussi une connaissance des aspects administratifs de la gestion d'une entreprise.

Choisir le bon statut juridique

Comment mentionné un peu plus haut, la première étape consiste à définir le statut juridique de votre future entreprise. En effet, il est important de noter que l'exercice de la profession d'avocat n'est pas compatible avec le statut d'auto-entrepreneur. L'option la plus courante est de créer une société, ce qui offre une structure plus formelle et une protection juridique supplémentaire.

Se familiariser avec les formalités administratives

Une fois le statut juridique défini, il est temps de s'atteler aux formalités administratives. Pour cela, votre interlocuteur principal sera le Centre de Formalités des Entreprises (CFE), en l'occurrence l'URSSAF pour les professions libérales. Ce dernier vous accompagnera dans les démarches d'immatriculation et de gestion de votre entreprise.

Sélectionner un nom unique pour votre cabinet

Le choix du nom de votre cabinet d'avocat est une décision stratégique. Il doit être unique, mémorable et refléter votre marque et vos valeurs. Afin de vérifier que le nom choisi n'est pas déjà utilisé ou protégé, vous pouvez consulter la base de données de l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). C'est une étape cruciale pour éviter tout litige futur.

Les conditions sine qua non pour lancer son cabinet d'avocat

S’inscrire au barreau : le premier pas

L'une des premières étapes pour ouvrir un cabinet d'avocat est l'inscription au barreau. C'est une obligation incontournable pour exercer la profession d'avocat. L'inscription au barreau est une sorte de reconnaissance de votre compétence et de votre aptitude à exercer cette noble profession.

CAPA : la clé d'accès à la profession d'avocat
Obtenir le CAPA (Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat) est une autre obligation pour ouvrir un cabinet d’avocat. Pour obtenir ce précieux sésame, il faut avoir au moins un Master 1 en droit. Le CAPA est une garantie de votre connaissance approfondie du droit et de votre capacité à l'appliquer.

Un casier vierge : une réputation irréprochable

Il est impératif d'avoir un casier juridique vierge. En effet, avoir un casier juridique signifierait que vous avez enfreint la loi, ce qui serait incompatible avec l'exercice de la profession d'avocat. La confiance est un élément essentiel de la relation avocat-client, et un casier vierge est une preuve de votre intégrité.

Éviter les écueils : pas de faillite ni d'activité commerciale

Pour ouvrir un cabinet d’avocat, il est nécessaire de ne pas être frappé par la faillite et de ne pas avoir d’activité commerciale à côté. Ces deux conditions permettent d'assurer votre dévouement total à la profession et d'éviter tout conflit d'intérêt.

Le respect des règles déontologiques : une boussole indispensable

Enfin, le respect des règles déontologiques de la profession est une obligation. Ces règles guident la conduite des avocats dans l'exercice de leur profession et garantissent leur éthique et leur intégrité.
L'ouverture d'un cabinet d'avocat est une aventure qui nécessite de respecter certaines obligations. Bien que ces conditions puissent sembler ardues, elles sont essentielles pour assurer l'intégrité de la profession et garantir le respect des droits de tous.
Les dispositions des articles R.123-150 et R.123-152 du code de commerce prévoit que les greffiers, le GIE INFOGREFFE et l'Institut national de la propriété industrielle, sont seuls habilités à délivrer les extraits Kbis et plus généralement les certificats, copies ou extraits des inscriptions portées au registre et actes déposés en annexe. Cette délivrance intervient à un tarif réglementé unitaire fixé par l'arrêté du 28 février 2020 fixant les tarifs réglementés des greffiers des tribunaux de commerce 2,69 euros et peut être réalisée par voie dématérialisée via le site du Greffe pour un montant de 3,37 euros. K-BIS.net offre uniquement une prestation commerciale d'intermédiaire.

Les greffes des tribunaux de commerce sont seuls autorisés à délivrer les extraits Kbis et autres documents officiels en relation aux entreprises. Non affilié au gouvernement, le site K-BIS.net propose aux utilisateurs un service d’intermédiation avec les greffes des tribunaux de commerce, permettant d’obtenir un extrait K-bis sans se déplacer comprenant la vérification de la commande, sa transmission au greffe du tribunal de commerce concerné et sa livraison par voie numérique sous 24h ouvrées. Le tarif du service est de 49.90 euros. Néanmoins, l'usager peut entrer en contact directement avec les greffes des tribunaux de commerce pour réaliser ses démarches sans coût supplémentaire.