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Comment ouvrir une pâtisserie avec succès ?

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Vous envisagez de lancer votre propre pâtisserie ? C'est une aventure passionnante, mais elle peut aussi être parsemée de questions. Doit-on absolument avoir un diplôme ? Quels sont les éléments clés à inclure dans votre plan d'affaires ? Quelle forme juridique serait la plus adaptée à votre entreprise ?
Ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous guider. Nous avons compilé un guide complet qui détaille toutes les informations essentielles dont vous aurez besoin pour démarrer votre pâtisserie avec succès. Préparez-vous à plonger dans le monde sucré de la pâtisserie et à transformer votre passion en une entreprise prospère. Il est temps de rouler vos manches, d'enfiler votre tablier et de commencer à pétrir la pâte !



Comprendre la réglementation pour ouvrir une pâtisserie

Ouvrir une pâtisserie est un doux rêve qui peut rapidement se transformer en cauchemar si on ne comprend pas bien la réglementation en vigueur. Ainsi, il est essentiel de se familiariser avec les différentes normes et règles qui régissent ce type de commerce.

Les normes relatives au local de votre pâtisserie

Il est impératif que votre pâtisserie respecte certaines normes pour garantir la sécurité et l'accessibilité de vos clients. Il s'agit notamment des normes relatives aux établissements recevant du public (ERP) et des normes incendie. De plus, les installations techniques comme la ventilation, les fours et les réfrigérateurs doivent être isolées pour assurer la tranquillité du voisinage. Enfin, les jours et horaires d'ouverture de votre pâtisserie sont déterminés par un arrêté préfectoral.

Le respect des règles d'hygiène pour vos produits

Votre pâtisserie est également soumise à des règles d'hygiène strictes, appelées "paquet hygiène". Ces règles prévoient notamment l'affichage des prix et l'étiquetage des produits alimentaires. Pour les produits pré-emballés, des mentions supplémentaires doivent apparaître sur l'emballage, comme la valeur énergétique du produit, la provenance de certains ingrédients et les ingrédients utilisés à la confection du produit.

Choisir la structure juridique de votre pâtisserie

La décision sur la structure juridique de votre pâtisserie est cruciale. Elle influe sur plusieurs aspects de votre activité, comme le plafonnement de votre chiffre d'affaires, le régime fiscal de votre entreprise et votre propre régime social. Vous avez principalement deux options à considérer pour ouvrir votre pâtisserie : l'entreprise individuelle, avec ou sans option pour la micro-entreprise, ou la société.

L’entreprise individuelle : une option simple et flexible

Si vous souhaitez garder un contrôle total sur votre activité, l'entreprise individuelle peut être une bonne option. Cette structure vous permet de démarrer votre activité rapidement et facilement, sans avoir à créer une entité juridique distincte. Cependant, il faut savoir que dans ce cas, vos biens personnels peuvent être saisis en cas de dettes professionnelles. Si vous souhaitez limiter cette responsabilité, vous pouvez opter pour le régime de l'EIRL (Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée).

La micro-entreprise : une gestion simplifiée

La micro-entreprise, également appelée auto-entreprise, est une forme d'entreprise individuelle qui offre une gestion simplifiée. Ce régime est particulièrement adapté aux petites activités, car il bénéficie d'un plafonnement du chiffre d'affaires et d'une franchise de TVA. Cependant, il a aussi ses limites, notamment en termes de développement de l'activité.

La société : une structure plus complexe mais protectrice

Enfin, vous pouvez choisir de créer une société, comme une SARL (Société à Responsabilité Limitée) ou une SAS (Société par Actions Simplifiée). Ces structures juridiques sont plus complexes à mettre en place, mais elles offrent une séparation entre les biens personnels et professionnels et permettent d'associer plusieurs personnes dans le projet.

Se lancer en entreprise individuelle pour votre pâtisserie

Vous avez tranché. Vous voulez ouvrir votre pâtisserie en entreprise individuelle, un choix qui allie simplicité et flexibilité. Un choix qui vous permettra de mettre vos talents culinaires en avant, sans avoir à vous soucier d'une structure juridique complexe.

Pas de capital social nécessaire : une liberté totale

Avec l'entreprise individuelle, pas besoin de capital de départ. Vous pouvez démarrer votre activité selon vos propres termes. Vous n'avez pas à répondre à des associés ou à des actionnaires. Vous êtes seul maître à bord. C'est vous qui décidez, vous qui prenez les risques, mais aussi vous qui récoltez les fruits de votre travail.

Une fusion de votre patrimoine personnel et professionnel

En entreprise individuelle, il n'y a pas de distinction entre votre patrimoine personnel et professionnel. Cela signifie que vous êtes responsable de toutes les dettes de votre entreprise sur l'ensemble de vos biens. Cependant, il est possible de protéger votre patrimoine personnel en optant pour le statut d'Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée (EIRL).

Une imposition sur le revenu
En tant qu'entrepreneur individuel, votre bénéfice est imposé à l'impôt sur le revenu. Il s'agit d'un calcul simple : votre chiffre d'affaires moins vos charges. Le résultat est ensuite ajouté à vos autres revenus et imposé selon votre tranche d'imposition. Attention toutefois, toutes les charges ne sont pas déductibles.

Un régime social des travailleurs non-salariés

Enfin, en tant qu'entrepreneur individuel, vous êtes rattaché au régime social des travailleurs non-salariés (TNS). Ce régime offre une protection sociale moins avantageuse que celle des salariés, mais il est aussi moins coûteux. Il faudra donc bien anticiper vos besoins en matière de protection sociale.

Démarrer une pâtisserie en tant que micro-entreprise

Faire le choix de la micro-entreprise pour lancer votre pâtisserie peut sembler un pari audacieux. Les plafonds de chiffre d'affaires peuvent paraître contraignants, et l'impossibilité de déduire vos charges professionnelles pourrait vous faire hésiter. Pourtant, malgré ces limites, la micro-entreprise a bien des avantages à offrir.

Le plafond de chiffre d'affaires : une contrainte à anticiper

La micro-entreprise est soumise à des plafonds de chiffre d'affaires annuel. Pour les activités commerciales, comme une pâtisserie, ce plafond est fixé à 188 700 €. Si vous dépassez ce seuil, vous devrez changer de statut juridique. C'est une contrainte à prendre en compte dans votre plan de développement. Mais elle peut aussi être un stimulant, un objectif à atteindre.

L’abattement forfaitaire : un calcul simplifié

En tant que micro-entrepreneur, vous ne pouvez pas déduire vos charges professionnelles de votre chiffre d'affaires. À la place, un abattement forfaitaire est appliqué sur le montant déclaré au moment de votre déclaration de revenus annuelle. Cela simplifie considérablement le calcul de votre impôt sur le revenu. Un gain de temps précieux pour vous concentrer sur votre activité.

Le régime social des travailleurs non-salariés : une protection à moindre coût

En choisissant la micro-entreprise, vous relevez du régime social des travailleurs non-salariés (TNS). Ce régime offre une protection sociale moins avantageuse que celle des salariés, mais il est aussi moins coûteux. Une économie non négligeable pour un entrepreneur qui débute.

La simplicité des démarches : un atout indéniable

Ouvrir une pâtisserie en micro-entreprise, c'est bénéficier de démarches de création simples, rapides et gratuites. Les obligations comptables sont également allégées. Autant d'atouts qui vous permettront de vous lancer sans tarder, et pourquoi pas, de commencer par une pâtisserie à domicile ou de la vente à distance.
Les dispositions des articles R.123-150 et R.123-152 du code de commerce prévoit que les greffiers, le GIE INFOGREFFE et l'Institut national de la propriété industrielle, sont seuls habilités à délivrer les extraits Kbis et plus généralement les certificats, copies ou extraits des inscriptions portées au registre et actes déposés en annexe. Cette délivrance intervient à un tarif réglementé unitaire fixé par l'arrêté du 28 février 2020 fixant les tarifs réglementés des greffiers des tribunaux de commerce 2,69 euros et peut être réalisée par voie dématérialisée via le site du Greffe pour un montant de 3,37 euros. K-BIS.net offre uniquement une prestation commerciale d'intermédiaire.

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